Nobody knows...

Le pardon... peut-être un jour...

Aujourd’hui je cherchais quelque chose dans une boite et je suis tombée sur une enveloppe contenant une centaine de photos. Comme d’habitude, je n’ai pu m’empêcher de l’ouvrir et de les regarder avec nostalgie; me rappeler ces beaux moments… Je suis tombée sur des photos de toi, les 2 seules photos ayant survécu à notre rupture. Honnêtement, je croyais m’en être débarassé. Je suis restée là, pendant 10 minutes, à les regarder et à me souvenir. Je me souviens que ce soir là, ça n’allait déjà pas bien entre nous. Je me souviens que j’ai du, une fois de plus, insister pour que tu daigne participer à cette soirée si importante pour moi. Je me souviens que tu ne t’es jamais vraiment intégré à ma famille et mes amis. Je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre. Je sais que j’ai eu du mal à te faire confiance. Mais je t’assure que tu as été l’homme que j’ai le plus aimé. Celui en qui j’ai eu le plus confiance; et c’est ce qui fait le plus mal. Par amour, j’aurais tout fait pour toi; quitte à fermer les yeux sur l’impardonnable. Mais toi… est-ce que tu en aurais fait autant pour moi ? Je ne crois pas… Tu ne l’aurais pas fait et je n’aurais pas du le faire non plus. Dès les premiers mensonges, dès les premiers signes d’indifférence de ta part, j’aurais du partir. Mais non, j’étais déjà prise au piège. J’avais décidé de ne pas me méfier comme avec les autres et de suivre mon coeur. J’étais déjà trop amoureuse. Aujourd’hui, 2 ans plus tard, je n’arrive pas à refaire ma vie. Quand un homme semble intéressé, je détourne le regard et je fais comme si j’étais indifférente. Quand une amie me dit qu’elle veut me présenter quelqu’un, je panique. Tout ça parce que pendant 3 ans, je ne me suis pas sentie importante. Parce que pendant 3 ans je ne me suis jamais sentie assez (assez bonne, assez belle, assez drôle, assez intéressante....) Tout ça parce que je ne me suis pas fait confiance. J’ai passé 2 ans de ma vie à te détester et à te souhaiter les pires malheurs. Ce n’est pas moi ça… J’ai toujours cru qu’il y avait du bon en chaque personne. Que chaque personne a le droit au bonheur, que chaque personne a le droit au pardon. Aujourd’hui je me rend compte que c’est à moi que je nuis. Parce que toi, tu as refait ta vie. Et moi je suis toujours au même stade. Tu sais, je suis tellement épuisée de toute cette colère et toute cette tristesse. J’espère sincèrement pouvoir un jour te pardonner. Pas pour toi, mais pour ne plus sentir mon coeur se serrer quand je te vois ou que j’entend parler de toi. Et surtout, pour retrouver celle que j’étais avant.